Le clown triste Approchez vous M'sieurs Dames!
Regardez le qui, se pâme
Narguant le froid de mimiques
S'échauffant à quelque musique
N'était son gros nez rouge
On le croirait bien triste
A le voir pourtant qui bouge
Au milieu de la blanche piste
Approchez M'sieurs Dames !
N'ayez peur du clown triste
Cessez donc qu'il vous attriste!
L'hiver n'est point un drame!
Laissez vous tenter un instant
Et si le rire vous surprend d'autant
Vous ne remercierez jamais assez
Le ciel de vous y avoir pressé
Laissez vous porter aux délires
De ces quelques éclats d'enfants
Tout à ce partage ébouriffant
L'indifférence est bien pire...
N'était son gros nez rouge
Résistant aux flocons de neige
On laisserait passer cette chance
Tirant progéniture par la manche
On ne lui donne point d'âge
A délivrer tant d'absurdité
Tout entiers envahis par la surdité
De nos âmes quel apanage!
Arrêtez vous M'sieurs Dames
Alléger son manteau de neige
Guidés par quelque arpège
Hâtez vous à conjurer l'infâme!
Penchez vous M'sieurs Dames!
A déposer menue piécette
En cette coiffure point replète
A vot' bon cœur M'sieurs Dames!
**
Les élans de l'amour valsent
Du sombre de la nuit
Au gris de l'ennui
Nos corps
D'un commun accord
Se lassent...
Te souviens tu
De cette passion tue
De ces mots un peu fous
A nos souvenirs flous
Est ce que tu te rappelles
De ces instants aux chandelles
Vacillants et menus
Nos émois contenus
Le temps est parjure
Qui se joue à l'évidence
De nos sentiments à l'usure
Aux pas d'une morne danse
*=*=*=*=*
Les élans de l'amourLes élans de l'amour valsent
Au sombre de nos vies
S'y ravivent à l'envi
D'un accord
Dont nos corps
Se lassent...
Au feu de nos correspondances
Tombe cruelle sentence
Tirée de ses limbes partant
L'amour se consume dés l'instant
Que devient cette flamme
Entrevue à nos échanges
J'ai cru y goûter femme
Au balconnet d'un mirage
Arborescence du désir
Quintessence du plaisir
Que seraient nos existences
A renier belle évidence
A la pointe de l'aurore
Ton épiderme ô pérore
A ce galbe encore nu
Esquisse d'un espoir ténu
Les élans de l'amour valsent
Du sombre de la nuit
Au gris de l'ennui
Nos corps
D'un commun accord
Se lassent....
*=*=*=*=*=*=*
Quel est donc ce chemin Quel est donc ce chemin
Esquisse d'un lendemain
Se perdrait-il en ses méandres
Trop étoilés à s'y méprendre
Quel est donc ce chemin
Captif aux paumes de mes mains
Devrais-je soudain me pâmer
A ces promesses ô clair semées
Devrais-je m'inscrire
En ces effluves au diapason
Ou bien vite les proscrire
Craignant y respirer poison
Et si rêver souvent m'épuise
Ma dite survie ô j'y puise
A accepter mes différences
Quand d'autres y pointent indifférence
Quel est donc ce chemin
Tantôt sinueux jusqu'au malaise
Serait-il donc inhumain
Que mon âme s'y complaise
Quel est donc ce chemin
Droite ligne languissante
T'y trouverais- je rugissante
Aux croisés d'un doux jasmin
Apprends moi sur ce cheminement
Qui s'ouvre à ma raison
Serait-il fruit de ma déraison
Ou bien prémices d'un emballement
Apprends moi sur ce cheminement
Je crains d'y ressentir tourments
Mais le bonheur a quelque prix
En cela la vie m'a bien appris....
*=*=*=*=*=*=*
Biographie :
Richard Catie poète résidant dans une petite ville du sud ouest de la France, il y a bientôt 50 étés …fonctionnaire à LA POSTE
Père de 3 enfants, la vie n'a pas toujours été un long fleuve tranquille pour lui, l'écriture l'aide à s'isoler dans un premier temps juste avant la joie du partage...il aime la nature, la musique et tous les plaisirs que la vie peut offrir....
richard.catie@hotmail.fr