Josyane De Jesus-Bergey
Nationality: 154
Email: josyane.djb@cegetel.net
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Nationality: 154
Email: josyane.djb@cegetel.net
Ils disaient la peur
Ils criaient leur désespoir
Et l’enfant
Celui qui ne comprenait pas
Celui qui attendait
Les bras de sa mère
Ces bras absents
Tas de cendre et de sang
Ces bras ne sont plus là
La haine au nom de qui
La haine au nom de quoi
Rien pour justifier
Cette absence de Maman
Ces pleurs de toi
L’enfant
Rien pour te consoler
Dans le musée les statues
Se sont courbées
Les couleurs sont devenues
Terreur
Et le monde cache sa honte
Et j’entends ton cri enfant
Dis Maman pourquoi ?
Josyane De Jesus-Bergey
(Inédit2015)
Avril
Sans quoi ce relief dune ombre qui
ferait danser une brisure Ainsi
à ces emportements de chaos ils
disent
Porter la flamme
Rien ne pourra détruire ces apparences
Sinon
Peut-être mourir
De ne pouvoir espérer.
Josyane De Jesus-Bergey extrait de « Plus vite que ta nuit »
Ombres d Orient et dOccident
Pour Jean-Bernard Papi
Après, cest toujours au double que lon parle.
Les jours de marché dans les ruelles dombre
entre le midi entamé et lheure du Maghreb
on se retourne pour se tenir compagnie
à bonne distance on tient son double pour
ne pas lui marcher dessus.
Aujourdhui
les tables du café sont occupées de murmures.
on sait que le café brûle comme le soleil
cest un mélange dodeurs épicées.
Dêtre là entre le carré du ciel et son ombre
on sait que tout peu continuer.
On sadresse à lautre
à celle du père à son silence
que masque la parole davant.
Personne pour cueillir les fraises au jardin
cet été. Personne rien que lombre pour
marcher dans la mémoire de la terre.
Les blés ici promettent avant lorage.
Faire comme si dun côté
dans le jet des fontaines arabes et
sappuyer sur la margelle dun puits charentais
les grappes dans le pressoir et
lodeur du pain frais dans la maison.
A cause des arbres des feuilles
on ne voit plus le ciel. On dîne avec son ombre
On reste ensemble.
Personne pour dire quand il nous faudra la rejoindre
Josyane De Jesus-Bergey [Inédit]
Extrait de « Comme une confession de pierres Eldjazaïr»
[Edition .bilingue Rumeur des Ages 2005]
Poème N°3
Je n'ai pas cuit le pain
mais je m'assoie
encore sur la pierre
pendant que tu fais chanter
les braises.
Entendre le vent
frémir sur le 'Djurjura'
sentir le souffle
de l'amandier
et
croire en la terre
comme on croit en Dieu.
Les djinns ont mis leur sentence debout
la parole s'est tue
mon chemin devenu court
brûle Je marche
puisque le soleil se lève
que le puits a encore
son eau fraîche
j'ai rendez-vous avec ce qui n'a pas été
c'est plus beau et plus fort
que le silence
c'est juste fait pour inventer le ciel.
Josyane De Jesus-Bergey
Traduction en Arabe de Mohamed Rafrafi