Albert-Marie GUYE
Nationality: 154
Email: mister.new.world@gmail.com
Nationality: 154
Email: mister.new.world@gmail.com
Albert-Marie Guye
Né à Dole (France, région de Bourgogne – Franche Comté, département du Jura). Aborde la prose en 1977 (contes, nouvelles, essais). Se tourne brusquement vers l’écriture de la poésie en 1979 après lecture du « Roman Inachevé » de Louis Aragon. Retraité de l’immobilier (ancien Intendant d’une Résidence Etudiante Internationale à Dijon) se consacre depuis à l’aide bénévole des étudiants francophones des Pays extra-européens : relecture de thèses, mémoires, rapports de stage et tous écrits. En Juin 2006 est invité par Teresinka Pereira à rejoindre l’IWA. Importante e-bookographie sur www.nicolas-sylvain.jimdo.com et « pièces détachées » sur www.albert-marie.be Année 2017 : retour à l’écriture de la prose. Vis entre Auxonne (Côte d’Or), Besançon (Doubs), Dijon (Côte d’Or) et Dole (sa ville natale du Jura).
MOUSQUETAIRE DU MONDE NOUVEAU
J’ai le front international
Et la plume aux saillies verbales.
Citoyens mondiaux, ça ira :
Qui aimera bien châtiera !
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À NADEJDA VASSILIEVA
Je parlerai,
de-ci,
de-là,
de ceci,
de cela ;
Nanti d’un long visa
valable pour la vie.
L’aujourd’hui me tend la Russie,
Prompt je la saisis.
J’ai la pensée multiple
et l’esprit modulable.
La vie vive est évolutive,
Je resterai un vivant vif.
Apôtre et lettré numérique,
J’ai le Monde à portée de plume.
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AU DOCTEUR ABDELKADER TOUIZA
En parlant de « cœur sans frontière »
-Ce qui pour moi n’est pas manière
De frimer – Je vous cède un lien :
Mon cardiologue est algérien.
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CITOYEN DU MONDE
Où que j’aille
D’invincibles rails
Me relient
Au Monde infini.
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A Hug a Day keeps the Doctor away »
(Un câlin par jour tient le médecin éloigné)
CAUTION
Du câlin roumain au câlin norvégien
-En n’oubliant pas le câlin maghrébin-
Je puis valider semblable thérapie
Capable, il paraît, d’allonger notre vie.
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TERESINKA PEREIRA
¡Feliz es la que
en lugar de ronronear
en medio de sus títulos,
en medio de sus diplomas,
en medios de sus decoraciones,
en medio de sus cartas de enhorabuena,
en medio de sus poemas ;
Los comparte con el mundo entero!
¡Feliz es la que
En lugar de hacer la avestruz
en medio de los ruidos del mundo,
pasa a ser el eco
de los ruidos del mundo
Para calmar los ruidos del mundo!
¡Feliz es la que
en lugar de contemplarse
en su espejo,
está en communión
con espejo de los otros !
¡Feliz es la que
en lugar de pensar solamente en sí misma,
ocupa aun sus fines de semana
a responder a los mensajes electrónicos
que le llegan del mundo entero!
¡Feliz es la que
en lugar de vanagloriarse
de recibir correos oficiales
va a leer mi pequeño mensaje!...
(Lunes de 26 de Agosto de 2007 - Dijon).
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TRAVEL STOPPED . . .
Hello Layla
Close to the bottom of the world!
Hello Layla
Close to the bottom of the wawes!
Hello Layla
Close to the bottom of the waters!
Hello Layla
Close to the bottom of the light!
Hello Layla
Close to the bottom of the cloud!
Hello Layla
Close to the bottom of the page!
Hello Layla
Close to the bottom of the word!
Hello Layla
Close to the bottom of the smile!
Hello Layla
Close to the bottom of the eyes!
Hello Layla
Close to the bottom of the sigh!
Hello Layla
Close to the bottom of the bodice!
But now I stop the poem;
Yes, I do not have a passport
to continue this voyage.
Or: diplomatic incident!
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ANTWORT AUF EINE FRAGE
für Sigrid Becher
Das Wasser fließt unter der Brücke hindurch
Und ich zieh an der Zeit entlang.
Das Wasser wird lange unter der Brücke hindurchfließen,
Und ich werde lange an der Zeit entlangziehen.
Und wenn ich nicht mehr an der Zeit entlangziehen werde,
Das Wasser wird weiter unter allen Brücken der Welt hindurchfließen.
Und das kann noch Jahrhunderte andauern:
Wasser, Wasser, Wasser
Unter Brücken, Brücken, Brücken.
Aber wer verschwindet schließlich wirklich?
Und wer wird für immer verschwinden?
Aber wer wird schließlich wirklich verschwinden?
Aber wer wird wirklich bleiben?
Wird jener bleiben, der von der anderen Dimension aus,
Wird das Wasser unter den Brücken der Erde hindurchfließen sehen.
Auf der provisorischen Erde.
(Sonntag, 6 Januar 2008).
Paru dans „Die Brücke“ – XXVII. Jahrgang, Heft 148 – Mai-August 2008/2
Nicolas SYLVAIN